juste un petit message en hommage à ma maman qui s’est suicidée en janvier. Elle avait consulté son médecin pour des problèmes de sommeil, il lui a prescrit des benzodiazépines (alprazolam) début décembre. En 1 mois, la prise de ce médicament l’a totalement changé, elle a connu tout les effets secondaires et aucun suivi de son médecin. Elle s’est pendue le 5 janvier et est décédée le 8 janvier car son cerveau était trop atteint. Je pense qu’il faut être vraiment désemparée pour en arriver à se donner la mort d’une manière si radicale ou peut être seulement aider par cette drogue qui plonge les consommateurs dans une vision du monde qui n’est pas la réalité et les inhibe. Vivant loin de ma maman à ce moment là, je l’avais vu en septembre et elle allait bien, je lui téléphonais très souvent et j’ai perçu rapidement son changement d’état d’esprit. Après sa mort, j’ai eu l’occasion de voir des photos prises pour les fêtes de fin d’année : son regard pétillant et son petit sourire timide qu’elle avait encore en septembre avait laissé place à un regard triste et vide. Mais bien sûr aujourd’hui, difficile de confronter les responsables à leur responsabilités : les gouvernements ont trop d’intérêts dans ce « commerce de la mort » et ne veulent pas s’attirer les foudres du système médical, les médecins sont constamment protégés par le système, les laboratoires qui proposent ces médicaments avec des notices claires et reportent la faute sur les médecins… Et dans tout ça, des gens meurent de ce laisser aller car ma maman n’est pas un cas isolé, loin de là et des familles qui connaissent une souffrance inqualifiable doivent encore trouver des forces pour se battre et essayer que justice soit faite( et ce malgré tout les obstacles qu’ont nous met dans les pattes).
2) Je fais un autre texte à part pour vous parlez non pas de mon histoire mais celle d’une amie chère à qui, il est arrivé une tragédie à cause des benzo.
En effet, le 13 juillet la maman de mon amie c’est pendue dans son garage, elle m’appelle pour me le dire, ses parents habitent pas loin de chez moi et ma copine, elle, est expatriée dans la Manche maintenant.
J’ai connu mon amie dans mon précédent travail, nous étions jeune et j’avais déjà rencontré plusieurs fois ses parents, des gens calme, très posé. Elle était souvent en conflit avec sa mère, du moins elle n’était pas souvent d’accord ensemble mais elle s’aimait et se parlait bien.
Quand j’ai appris ça au téléphone boum le choc trouver des mots c’est dure la première chose qui me vient à l’idée c’est AVAIT-ELLE UN TRAITEMENT BENZO », elle me répond oui je crois qu’elle prend un truc mais c’est pas grand chose. Je ne dis rien mais je sens déjà que je vais pas aimer la suite, elle me raconte qu’elle s’est levée comme d’habitude apparemment, lavé les dents habillé mais au lieu de partir au travail, elle s’est pendu dans son garage, sans mot RIEN.
Pour mon amie c’est le drame surtout qu’elle n’a pas expliqué son geste pas un mot, elle me dit ça ne lui ressemble pas elle laissait des posthite partout tout le temps.
Mon amie me raconte que sa mère est tout le temps un peu déprimé mais ne veut jamais en parler, elle dit que ça va se passer.
1 semaine après le décès, elle me rappelle me donne les résultats de l’autopsie et me dit pourquoi tu m’as parlé de ses medocs ?
Et bien voilà sa mère prenait depuis 3 semaines un ANXIO et comble de mal chance
elle les avait oublié depuis 3 jours dans sa maison de campagne, en plus le lundi elle allait être seule au travail car son patron était en congés, trop d’acharnement et elle a commis l’irrémédiable.
Cause de la mort les médicaments ils ne disent pas
SEVRAGE BRUTALE , mon amie est anéantie, elle a perdue sa mère à cause de ça, en plus maintenant elle a peur pour moi mais moi j’ai VOUS le forum, et je me fais suivre je sais que j’ai un problème avec les BENZO c’est différent.
Par contre sa mère elle a osé dire à son medecin, devant son père je me sens mal par moment j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un d’autre en moi et le MEDECIN lui donne quoi un BENZO et ne dit même pas à son mari l’impact et surtout de la surveiller.
Mon amie et son père ont lu la notice depuis et son père est tellement énervé qu’il veut intenté un procès au medecin mais la il a beaucoup de colère car pour lui, il aurait du lui dire de lire la notice ou bien de la surveiller que ce medoc était dangereux.
JE SUIS FURIEUSE, je ne pensai pas que moi en plein sevrage une chose terrible arriverait dans mon propre entourage c’est dingue comme si j’avais enfin les yeux ouverts face aux
ravages des BENZO
DESOLE POUR CETTE TRISTE HISTOIRE MAIS ENCORE UN TEMOIGNAGE DE L’HORREUR DES BENZO