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On drogue, on torture et on tue les vieux

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TUTELLE = DANGER ! / la mafia des tutelles

Ce site dénonce les dysfonctionnements et les dérives du système tutélaire. Tuteurs négligents, incompétents parfois escrocs et Juges des tutelles complices ! Nous disons non à la mafia des tutelles. Non au couple infernal tuteur escroc juge complice
 
AFCAP Association Française Contre l'Abus Psychiatrique
 

Les Dépossédés  de Valérie Labrousse

En France, près d’un million de personnes majeures vivent sous protection juridique. Et nombre d’entre elles seraient abusées par ce système, révèle Valérie Labrousse. Dans "Les dépossédés", la journaliste dénonce un système mafieux dans lequel sont impliqués l’Etat et les institutions. Un véritable brûlot nourri de cinq ans d’enquête.
Planet : Quelles différences notez-vous entre ce qu’est en théorie la protection juridique et ce qui se passe en réalité ?
Valérie Labrousse* : "La protection juridique est, comme son nom l’indique, censée protéger les gens et leurs biens. En réalité, elle est au mieux devenue une gestion grossière parfois ponctuée d’erreurs plus ou moins graves (oubli de payer l’électricité ou les impôts de la personne sous tutelle, etc), au pire une spoliation des biens de la personne et une maltraitance de cette dernière (isolement, oublie de lui donner de l’argent pour s’acheter de la nourriture, etc). En d’autres termes, en réalité et dans de nombreux cas, il y a une inversion totale du principe de protection.

Planet : Savez-vous combien de personnes en France sont victimes de tels abus ?
Valérie Labrousse : C’est très difficile à dire. Il me faudrait 30 ans de travail pour le savoir ! Je sais en revanche que près d’un million de personnes majeures vivent sous protection juridique et que depuis la sortie de mon livre il y a environ trois semaines, je reçois énormément de témoignages et d’appels à l’aide de personnes qui en sont victimes. Et à chaque fois, c’est toujours la même histoire, le même scenario. Ce qui montre bien que, contrairement à ce que mes détracteurs peuvent dire, c’est un vrai phénomène.

la France des incapables : 700 000 citoyens sous tutelles ou curatelle
« L’une des premières tâches (du tuteur) consiste… à faire l’inventaire des biens de son nouveau « protégé ». Il lui est donc facile de se servir au passage. Comme d’escamoter un ou deux bijoux de famille, le bas de laine retrouvé sous une pile de draps, faire main basse sur un tapis persan, une commode Louis-Philippe ou un service d’argenterie… » (p123).
« Curieusement, (le tuteur) peut procéder seul à cet inventaire. Les détrousseurs patentés ont alors toute latitude pour opérer. "Bizarrement, de nombreuses listes ne mentionnent aucune bague, ni boucle d’oreille, feint de s’étonner une juge parisienne. Cela me surprend toujours car dans le cas d’une vieille dame, même très pauvre, elle garde au moins son alliance ou un bijou de famille" » (p130).
« Certains tuteurs préfèrent dépouiller leurs protégés en préservant un semblant de régularité. Il leur suffit pour cela de vendre à des complices les appartements, maisons, meubles et autres effets personnels des majeurs sous tutelle. Et de se réserver un pourcentage. Ou, encore, d’acheter eux-mêmes ces biens par l’entreprise d’un prête-nom. Le tout se négociant évidemment à prix d’ami (p131)». Ou « estimer » à 60 euros un diamant, indique une greffière en chef de Paris…
Pour l’ouverture d’un compte de « protégé », «certains établissements bancaires versaient (explique une ancienne déléguée à la tutelle) une rétrocession de 3%.» Pas au « protégé » bien sûr.
« La liste des "corrupteurs" potentiels s’étire à l’infini : des brocanteurs et antiquaires… des entreprises de déménagement, maçonnerie ou plomberie… banquiers et assureurs… des sociétés de pompes funèbres… »
« Dernièrement, un tuteur lorrain s’est fait épingler pour avoir accepté la bagatelle de 46 000 euros pour la signature de contrats d’assurance ». (p135)

QUI SONT LES VERITABLES INCAPABLES ?
Ceux qui sont condamnés à la dévalorisation sociale par la JUSTICE des Tutelles ou ceux qui prétendent leur venir en aide en les dépouillant de leurs biens ?
Pour contourner cette loi, il suffit d'attribuer à ces personnes(chose facile depuis la loi Sarkozy de 2011) UNE MALADIE PSYCHIATRIQUE QUELCONQUE.

L’ahurissant scandale des tutelles (dont tout le monde se fout)
Selon le reportage, « un peu partout, certaines de ces personnes fragiles sont victimes de tuteurs qui détournent de l’argent… Quelques-uns de ces tuteurs finissent en prison, mais rarement.

Tutelles, curatelles : un fromage qui engraisse des milliers de profiteurs
Non seulement les majeurs protégés sont susceptibles d’être financièrement lésés mais du fait de la prise en charge de leurs affaires par le tuteur/curateur ils sont à la merci de ses humeurs, de ses négligences et de ses incompétences. Il n’est pas rare que le Tuteur/curateur soit dénué de tout égard vis à vis de son client et qu’il se plaise à l’humilier lorsqu’il ose dire que, par exemple son gaz a été coupé parce que la facture n’a pas été payée… Quoiqu’il fasse, le mandataire sait parfaitement qu’il ne court aucun risque, qu’un impunité absolue lui est garantie. Quelques affaires d’abus défraient régulièrement la chronique mais elles sont rares au regard des réalités

Hôpitaux et Justice se seraient entendus pour éteindre des poursuites ?
« En 2001, deux responsables de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière ont été condamnés : ils ne déclaraient pas le décès de patients sous tutelle pour perpétuer un «juteux commerce post mortem». L'affaire avait failli s'étendre à d'autres hôpitaux parisiens, mais un «équilibre de la terreur» entre médecins et magistrats semble avoir mis le holà. Comme en témoigne ce courrier en 1998 de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) au parquet : les faits «sont susceptibles de nuire gravement à l'image du service public hospitalier comme à celle du service public de la justice». Les procédures se sont arrêtées là, de peur d'un grand déballage.

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