Cette invitation à la précaution est encore plus de mise en ce qui concerne les maladies sans traitement. Prenons la « maladie du siècle », à savoir la maladie d'Alzheimer Le diagnostic de perte des fonctions cognitives est complexe. Il nécessite des bilans neuropsychologiques longs et répétés, et les examens habituellement effectués (PET scans en particulier) pour confirmer le diagnostic ne sont pas toujours concluants : il se trouve, en effet, qu'on ne sait pas toujours interpréter ce qu'on voit sur un PET scan du cerveau... (Celui qui vous dit le contraire est un menteur, donc un professionnel à fuir....
....Mais l'industrie du médicament a intérêt, objectivement, à ce qu'on regroupe tous les troubles cognitifs des sujets âgés sous l'étiquette de « Alzheimer ». Pourquoi? Parce que les associations de familles de patients atteints d'Alzheimer forment un lobby puissant, ce qui facilite l'expérimentation d'un médicament en permettant rapidement le recrutement de centaines de patients désireux d'aller mieux....
...Celles qui ont des troubles de mémoire? (Les troubles de mémoire peuvent être dus à complètement autre chose qu'une maladie d'Alzheimer, y compris des causes bien plus fréquentes comme la dépression, la consommation d'alcool et des médicaments courants - destinés à soigner l'insomnie, le stress, la dépression!) .
Cette proposition de « dépistage précoce » est triplement choquante
Pour la maladie d'Alzheimer, les traitements médicamenteux disponible en 2018 sont jugés comme ayant une "efficacité minime et transitoire". La rédaction estime même que leurs "effets indésirables sont disproportionnés" eu égard à leur efficacité qui reste à démontrer. Ainsi des anticholinestérasiques comme le donépézil (Aricept ou autre), la galantamine (Reminyl ou autre) et la rivastifmine (Exelon ou autre) qui exposent à des troubles neurologiques, cardiaques, des syncopes et des malaises... La mémantine ((Ebixa ou autre) peut aussi provoquer des insuffisances cardiaques.
elle fonctionne également comme caution pour maintenir dans l’impunité les
effrayantes dérives de la prescription gériatrique,
en posant à tour de bras des diagnostics d’Alzheimer chez des sujets qui sont
simplement empoisonnés par la multiplicité des médicaments – pas tous psychotropes – qu’ils reçoivent au mépris des exigences les plus élémentaires du consentement et de la dignité
Va-t-elle, en d’autres termes, choisir la logique et la cohérence : faire procéder à leur déremboursement plus de 150 millions d’euros d’économie annuelle) en organisant parallèlement une amélioration substantielle de la prise en charge de ces personnes ?
Ou les tuer, sont les seules choses que les médecins savent faire.
Dès le mois de novembre 2017, les consultations, chez un médecin généraliste, liées à une maladie neurodégénérative, seront revalorisées et facturées 60 €.